Magdaléna Faye, et la photographie argentique.

Des scènes de vies citadines, sur le vif. Belles approches humaines et touchantes de l'improvisé.

 

 

Le 23 mai 2013 par mart

Magdaléna Faye est une photographe française qui travaille le noir et blanc depuis de nombreuses années.  L’artiste possède une formation académique en arts plastiques, obtenue en France.  Elle est passée maître dans son champs de prédilection.

L’expérimentation est son école, la ténacité et sa sensibilité font le reste.  Elle travaille à partir de la photographie argentique.  Ses plus grands intérêts sont: les contrastes et le grain, qu’elle met en valeur de belle manière.  Cependant, son point le plus fort, reste les clichés saisis sur le vif, la spontanéité du moment.

Elle adore croquer les expressions humaines des gens affairés, inconscients d’être observés et pris en photo.  Selon elle, c’est à ce moment, que les gens révèlent leur véritable nature, leur identité propre, non-composée de codes et de gestes appris.  Ses scènes sont croquées en zones urbaines, essentiellement.

La turbulence urbaine, les espaces dérobés aux regards, les bancs de parcs, révèlent le visage du tumulte et du calme urbain, sous les traits de ses personnages.  Certaines de ses photographies sont travaillées, question de rythmes et de tempo, imposés par une répétition de teinte et de formes.

Mais la plupart du temps, l’oeil et le doigt sont les seuls maîtres d’oeuvres.  La photographe commence à présenter son travail dans des expositions collectives, même à l’extérieur de la  France.  Ainsi, dernièrement, elle a participé à une exposition collective, au Québec.

Une photographe qui n’a pas fini de faire son chemin, dans le parcours infini et fascinant de la photographie noir et blanc.

 

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